Vous avez remarqué, et ça vous a aussi été annoncé, que jusqu’à présent cette année, c’est beaucoup plus relax ici. Il y a une multitude de raisons pour cela, mais je dirais qu’une des principales est que, depuis environ six mois, je travaille sur une série d’histoires, et ça occupe beaucoup de mon temps d’écriture.

Je parlais récemment avec mon amie Paquetville dans une de nos séances de psychanalyse amicale, et elle lamentait le fait qu’elle n’avait pas de passion. Elle donnait en exemple toutes les choses que je fais : l’écriture, la musique, la peinture, etc., et était désolée de ne pas être capable de s’identifier une passion.

J’ai, bien entendu, livré ma ligne officielle : « Je n’ai pas de passions, je n’ai que des obsessions », mais j’y ai quand même pensé dans les journées qui ont suivi. Le sujet s’est aussi manifesté dans une de mes séances de psychanalyse officielle (alors que j’étais en manque de motivation).

Finalement, j’ai réalisé que ma passion est de raconter et inventer des histoires.

Que ce soit ici, en vous racontant, paires de lecteurs, mes péripéties à intérêt variable, ou en écrivant des chansons, ou en racontant des blagues sur une scène, la notion d’histoires est un fil conducteur majeur de mes intérêts.

Mais raconter ne me mène qu’à un certain point. Lorsqu’on y fusionne la création, c’est là que ça prend son envol.

Et nous voilà donc à mon projet. Il me prend du temps, certes, mais aussi, il m’apporte une satisfaction qui comble le vide maniaque qui me fait normalement accumuler les projets. Je ressens donc moins le besoin de m’éparpiller avec la même énergie.

Ça me fait donc un immense plaisir de partager ça avec vous, en espérant que cela vous plaira. Oui, c’est de la lecture, mais si vous venez ici de temps en temps, vous devez être capable d’enfiler quelques mots.


Ça s’appelle The Boys of the Apocalypse et c’est une modernisation du mythe des quatre cavaliers de l’Apocalypse. On a ici affaire à quatre gars début vingtaine qui tentent de détruire le monde. C’est vraiment agréable comme histoire tsé! C’est drôle, rempli d’action, d’aventure, de surnaturel, d’enfer, d’anges, bref, un incontournable.

Vous pouvez avoir accès à la première histoire en cliquant ici, ou dans la section « liens »  à droite.

Il va y avoir cinq épisodes/histoires pour la première série, cette année, et on verra pour l’année prochaine.

Si vous appréciez, n’oubliez pas de partager, ça me tient à cœur ce projet-là, alors j’aimerais bien que ça se lise et que ça circule.

On se dit à la prochaine, pour une autre péripétie quelconque, et bonne lecture!
La légende veut que le secret de la très grande beauté de Shania Twain vienne du fait que lorsqu’elle était jeune, elle a grandi sur une ferme ou un truc du genre, elle se mettait de la crème à pie de vache sur le visage. Tsé, la même crème qu’ils mettent sur les pies de vaches pour les garder hydratés et tout.

Du moins, c’est ce que mon père m’a conté lorsqu’il est revenu d’un déjeuner un beau dimanche, avec un petit pot de crème de pie de vache.

Maintenant, s’il faut savoir une chose de moi, c’est que ma mère a réussi à m’inculquer un comportement de coquetterie féminine avec lequel je me bats depuis des années pour maintenir un semblant de masculinité, ou au pire, une androgynie artistique hipster. Ceci, jumelé au malsain mélange de vanité et de mécontentement sur mon apparence, a fait en sorte que je n’ai pas eu à attendre cinq minutes pour voler le pot et m’en répandre  généreusement partout dans le visage.

Enfin beauté, je te tiens!

Et savez-vous, c’est un meuuuurveilleux hydratant. Sauf que, lorsque j’ai commencé à m’en mettre, le soir, avant de me coucher, j’ai remarqué que mes nuits étaient plus que mouvementées…

Voici donc un best of de mes cauchemars sous l’influence de la crème de pie de vache!


*
Je suis dans une grande salle. Ça ressemble à l’intérieur d’une église. Il y a des petits bureaux en rangée, un peu comme si plein de monde écrivait un examen. Tout d’un coup, il y a un monsieur à côté de moi qui fait une crise cardiaque. Il crie, il s’écroule par terre, il a le bras qui gigote à l’aide… Quelques secondes plus tard, trois rangées plus loin, une autre personne s’effondre dans les mêmes circonstances. La panique prend la pièce, et les gens commencent à se lever et courir. Je me rends dans un corridor et je sors une baguette magique de ma poche et je commence à me battre contre quelque chose en lançant des sorts…

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Je suis dans le Maine. Je suis à une cinquantaine de mètres de l’entrée d’une petite ville. Il y a une grande inondation et il y a deux mètres d’eau partout. Moi je suis sur une petite butte surélevée. La mère d’un de mes amis d’enfance est assise sur un banc. Je vais la rejoindre. On regarde la ville et l’eau, et on commence à parler de suicide…

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Je suis sur le toit en dôme d’un grand édifice. Il y a du tonnerre et quelques éclairs, mais pas de pluie. Soudain, une silhouette sombre apparaît devant moi et essaie de me frapper. S’ensuit un combat épique au cours duquel je perds un bras…

*
Et là vous vous dites sûrement, coïncidences, coïncidences… Ce n’est pas la crème de pie de vache qui te fait faire des cauchemars.

Sauf qu’à chaque fois que j’en mets, j’ai la réflexion suivante :

La crème a été donnée à mon père par une amie. Elle en avait acheté pour son mari qui se plaignait d’avoir les coudes secs. Le mari est mort depuis huit ans. Il me semble qu’une crème a une expiration d’un an ou deux d’habitude…

Je suis probablement en train de m’empoisonner.
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