Indécence aquatique

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Oui, encore une fois, je parle de nage.
Ça faisait un bout que je ne vous avais pas écoeuré avec ça.

Eh bien, savez-vous quoi? J’ai enfin un maillot « de nageur », c'est-à-dire très court, très serré, et pratiquement indécent. C’est vraiment merveilleux! Je n’ai plus l’impression que j’ai une couche qui risque de glisser quand je pars à nager. Je suis comme un dauphin! Bon OK, un dauphin à qui il manque une nageoire, qui a plusieurs cicatrices parce qu’il s’est fait frapper par des bateaux et qui ne voit pas très clair, mais un dauphin tout de même, j’ai évolué de mon ours. Mes bras ont maintenant la fluidité d’une machine à vapeur prête pour un bon huilage, mais ils sortent de l’eau et font des vagues! Et le plus important, c’est que quand je finis, j’ai de bonnes douleurs aux bras, aux épaules et à la poitrine. Des douleurs de « j’ai forcé et mes muscles sont fatigués » là, pas des douleurs de crise cardiaque, inquiétez-vous pas!

J’ai entrepris la très lourde tâche de me mettre le visage dans l’eau lorsque je nage, petit truc apparemment très pratique pour avancer. Malheureusement, mes cheveux me cachent rapidement le visage après une ou deux secondes, et j’ai l’impression que je me fais attaquer par la créature du lagon noir, ou alors sa proche cousine, la motte de cheveux pognée dans le fond de la douche. Alors là j’attends que mes cheveux poussent un peu plus pour pouvoir les attacher et ainsi m’enlever cet obstacle. Oui, je pourrais mettre un « cass’dbin », mais j’ai une petite tête et une grosse face alors je ne suis pas vraiment joli avec ça… Je tente de maintenir une apparence humaine, du moins physique, parce que niveau comportemental, on sait tous que je suis un robot.

J’ai aussi gradué à la piscine pour adultes, communément appelée « les corridors ». Ma tragique absence de cardio fait en sorte qu’après deux longueurs (100m), je renoue avec Jésus Christ et j’attends le moment où il me soulagera de toutes mes souffrances… Mais après ça je reprends mon souffle et je repars et ça va pas pire. Mon record est de 600m, soit la moitié de ce que mon ami le Capitaine, cet adonis barbu, tatoué et incroyablement en forme, fait. Notons que ce chiffre, mis dans ce contexte, a grandement impressionné ma mère.

Parlant du Capitaine, il m’a officiellement flushé. Il a déménagé et a quitté la ville. Ceci m’attriste au plus haut point, toutefois, j’ai découvert qu’en éliminant les vingt, vingt-cinq minutes de conversations que nous avions, je peux nager beaucoup plus. Ouin. Qui l’eût cru! Mais bon, je savais que ça s’en venait un jour, et je suis très reconnaissant de tout ce qu’il m’a montré. Il me manque et je l’aime beaucoup.

Mais je ne suis pas seul! Ma très chère mère s’est jointe à moi, c’est notre activité mère-fils. Ça me remplit d’une joie indescriptible de la voir faire de l’exercice…
Et aussi d’avoir un lift!


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