vendredi, août 01, 2014

Persévérence de voisinage


Si je suis une coquerelle, il me manque quelques pattes.
La mono est dure, le repos est le seul remède.
Soleil, chauffe tendrement les confins de mon cœur.
Depuis quand m’exprimé-je en vers?
De quoiceque j’parle?
#DélireD’intérieur      #JeDoisSortirUnPeu        #BlameItOnMono


Bonjour groupe!
Comme vous avez pu constater, je me suis fait très discret ces dernières semaines. Avec le travail, le cours d’été et la mono, tous mes temps libres, qui n’étaient pas liés à l’étude, étaient passés à siester.

Eh bien, mon médecin s’est occupé de tout cela, et m’a mis en arrêt de travail, afin de revirer le tout. Maintenant, mon agenda est bondé de siestes, de dodos, de repos et de sommeil, et c’est durant mes temps libres que je me rends utile à la société.

#UtilitéDouteuse

Bien sûr, être à la maison 24h/24 fait en sorte que je peux profiter des petits plaisirs de la vie, de l’extéri—bon OK, j’ai encore eu l’air fou devant mon voisin. Du moins, je crois que j’ai eu l’air fou, car cette fois-ci, bien que ce que j’ai dit fût assez énorme, je l’ai dit dans un contexte de groupe, donc ça a peut-être passé à côté.

Mon père a décidé de remplacer les quelques arbustes morts sur le terrain par des arbustes à bleuets. Très bonne idée, vive le jardinage urbain! Mais, étant mon père, il ne pouvait pas prendre le dossier en mains, et planter des arbustes à bleuets, non, ma mère et moi devions en discuter avec… avec qui? Eh oui, avec les voisins! Nos nouveaux voisins, qui sont très gentils, et qui semblent avoir un intérêt pour les plantes à fruits.

« Venez voir et en parler, pour avoir de l’information! »
« Papa, j’ai deux questions. On a des arbustes morts? »
« Oui. »
« On pourrait planter des bleuets à la place? »
« Oui. »
« Ça me suffit, j’ai pas besoin d’en parler plus. »
« Non non, venez, venez faire du voisinage! »

Ma mère et moi sortons donc et allons chez les voisins, qui sont assis dehors avec des seaux de bleuets et du mousseux. En nous voyant arriver, la voisine dit : « Oh, il va manquer des chaises », et commence à déplacer ses meubles de patios. Voulant lui éviter tout ce trouble, je réponds :

« Oh non non, c’est correct, je viens pas passer ma soirée assis ici à regarder des bleuets. »

Moi je l’ai l’affaire!

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