Il y a une personne pour qui je me déplacerais aussi loin que mon budget me
le permet. Une personne qui est l’incarnation même du showbiz, une chanteuse,
actrice, conteuse de blagues, icône, royauté du divertissement, et cette
personne n’est nulle autre que la légendaire et divine Bette Midler!!!!
Je laisse une pause aux lecteurs non quinquagénaires pour faire une brève
recherche.
La sorcière avec les dents, vous connaissez sûrement la sorcière avec les
dents.
Et lorsqu’il fut annoncé que la légendaire et divine Bette Midler amorçait
sa première tournée en dix ans, suite à un remplacement de Céline pendant deux
ans à Vegas au début de la décennie (spectacle que je suis allé voir, mais ça,
c’est une autre histoire), et qu’elle allait faire un spectacle à TORONTO, je
savais sept mois à l’avance ce que je faisais le 20 juin 2015 à 20h. Il n’était
aucunement question que je manque cela!
J’ai donc acheté mon billet à la première heure de précommande et j’ai
attendu pendant des mois, que le jouissif moment de divertissement se présente,
en flattant le petit morceau de carton, qui était délicatement affiché sur le
babillard de mon bureau. Je sais, je suis intense, mais comme énoncé
précédemment, pour la légendaire et divine Bette Midler, il n’y a pas
grand-chose que je ne ferais pas.
*
Quelques semaines avant le jour le plus important de ma vie, oui, futur
mariage et future naissance de ma progéniture, vous avez de la compétition, je
me suis mis sur le dossier de « comment je vais me rendre là, et où est-ce
que je vais rester?! ». J’ai, bien entendu, sollicité l’aide de l’héritier
pour les préparatifs du voyage, car, étant un voyageur expérimenté malgré son
âge de poupon, il est très bon dans ce genre de choses, et il adore ça faire
des transactions web.
Nous sommes venus à la conclusion que je ferais le voyage en train, et ce,
malgré mon traumatisme lié aux trains, traumatisme que je vais vous exposer
immédiatement.
Lorsque j’étais en première année, nous avons fait une sortie en train. Je
ne me souviens pas du tout du trajet, il était sans importance, tout ce que je
me souviens, c’est que j’avais vraiment soif. Vraiment. Et que lorsque la
collation fut servie, elle était accompagnée de… lait au chocolat!
Je n’aime pas le chocolat.
Je n’avais jamais bu de lait au chocolat, et je n’ai pas aimé ça, pas du
tout. Mais j’avais tellement soif! Je me forçais à prendre de petites gorgées,
me créant ainsi un mal de cœur, et n’épanchant pas du tout ma soif…
Tel est mon traumatisme de train, qui, si on y pense vraiment, est plus un
traumatisme de lait au chocolat, mais ça ne s’intègre pas aussi bien à
l’histoire.
D’ailleurs, parlant de lait au chocolat, est-ce qu’il y a quelqu’un qui
peut m’expliquer c’était quoi la mode y’a quelques années de boire du lait au
chocolat après l’entraînement? Il y avait des annonces de ça partout! C’était
genre, pu cool de prendre un shake, fallait que tu boives un lait au chocolat!
Pourquoi pas juste du lait ordinaire? Était-ce juste pour le goût? Qu’est-ce
qu’ils mettent dans le lait au chocolat pour le rendre si hot qu’il faut que tu
en boives après ton sport? En tout cas, je comprends pas…
Donc oui, finalement, j’ai fait face à mes traumatismes d’enfance et j’ai
réservé mes billets de train. Je suis une inspiration pour les générations
futures. #IAmCaitlyn!
La prochaine étape fut le logis.
Mon mode standard de voyage est le mode « sur le bras »
c'est-à-dire que normalement, ce sont mes parents qui paient. Je suis donc
habitué à des chambres d’hôtel agréables. Rien d’extravaguant, nous ne sommes
pas des habitués du Ritz, mais minimum des affaires Best-machin-truc.
Toutefois, étant seul pour mon pèlerinage vers la légendaire et divine Bette
Midler, et ayant un budget limité d’étudiant miséreux, je ne pouvais me
permettre le luxe d’une chambre d’hôtel.
La seule consigne donnée à l’héritier fut : pas trop cher.
Il m’arriva avec… ose-je le dire… une auberge de jeunesse. Oui! Je sais!
MOI dans une auberge de jeunesse! Encore mieux, dans une chambre à huit! J’aime
ça le monde de toute façon…
Mais hey, ça coûtait des peanuts et c’était à dix minutes de marche de la
gare de train, alors tsé, j’aurais été irraisonnable de choisir autre chose! Et
de toute façon, à voir les réactions de moquerie de mon entourage, c’était
devenu un petit défi personnel de « oui je suis capable d’aller là, cessez
de rire de moi! »
Réservations imprimées et en main, j’attendis le
grand jour…
Aucun commentaire:
Publier un commentaire