Pèlerinage vers la divine (2)

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Mère : OK, texte-moi tout le temps là!
Moi : J’vais te texter une fois sur deux parce que l’héritier aussi veut que je lui texte tout le temps!


Une fois dans le train, je pris place à mon siège, et, tel que dicté par la charmante agente de bord (Est-ce leur nom à celles du train aussi? En tout cas!), je pris connaissance des consignes de sécurité, parce que moi, une de mes forces, c’est l’écoute. On me dit toujours, Alexandre… écoute.

Une de mes craintes face à ce long voyage était le mal du transport. En effet, lorsque je suis en voiture, je dois absolument garder ma ligne de regard parallèle au sol, ou plus haut. Dès que je baisse la tête quelques minutes, je suis pris d’une violente nausée. Vous comprenez donc qu’un huit/neuf heures de train, si le mal de cœur me pognait, ça risquait d’être long…

La charmante agente de bord passa dans les rangées pour valider les billets. Petit fait inusité, le bruit de confirmation est identique à celui de Mario Bros quand il attrape une cenne!

L’héritier – Tu te sens comment? Grand voyageur!
Moi – Hahahahaha!
Moi - Endormi, un peu nerveux, pis un léger mal de cœur hahaha.
L’héritier – Normal quoi.
Moi – Ben normalement j’ai pas mal au cœur là…
Moi – Tsé, texter en transport…
Moi – Mais c’est moins pire qu’en auto, alors je crois être correct.
L’héritier – Ah! Hahahaha!


Dans ma trousse de divertissement du parfait petit voyageur, je m’étais apporté un livre, au cas où je sois capable de lire dans le train sans éjecter mes entrailles, mon 3DS, pour lorsque je serais tanné de lire, encore une fois, si j’étais capable de jouer sans bombarder le siège avant de morceaux d’estomac, et j’avais remplis mon iPod de livres audio, dans les circonstances où je perdrais le combat et que je devrais fixer mon reflet dans la fenêtre du wagon pour stabiliser mes tripes. J’ai donc valsé d’éveillé à endormi jusqu’à Montréal, en écoutant Sherlock Holmes y aller de déductions ô combien évidentes lorsqu’on est Sherlock Holmes et qu’on doit se fier aux traces de pas sur le sol, car l’ADN n’a pas encore été découvert.


À la gare centrale, une visite au McDonald s’imposa, afin de déjeuner. Le bol de céréales de 5 :30 était loin, et j’avais besoin de prendre des forces pour le reste du voyage. Pas question que je me fasse voler en achetant de la nourriture hors prix dans le train!

Pour des fins d’archives, je vous laisse un petit compteur McDo ici dans le coin… Juste comme ça là… ça pourrait peut-être servir… on sait jamais…



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