dimanche, avril 16, 2017

Les cauchemars de Shania Twain

La légende veut que le secret de la très grande beauté de Shania Twain vienne du fait que lorsqu’elle était jeune, elle a grandi sur une ferme ou un truc du genre, elle se mettait de la crème à pie de vache sur le visage. Tsé, la même crème qu’ils mettent sur les pies de vaches pour les garder hydratés et tout.

Du moins, c’est ce que mon père m’a conté lorsqu’il est revenu d’un déjeuner un beau dimanche, avec un petit pot de crème de pie de vache.

Maintenant, s’il faut savoir une chose de moi, c’est que ma mère a réussi à m’inculquer un comportement de coquetterie féminine avec lequel je me bats depuis des années pour maintenir un semblant de masculinité, ou au pire, une androgynie artistique hipster. Ceci, jumelé au malsain mélange de vanité et de mécontentement sur mon apparence, a fait en sorte que je n’ai pas eu à attendre cinq minutes pour voler le pot et m’en répandre  généreusement partout dans le visage.

Enfin beauté, je te tiens!

Et savez-vous, c’est un meuuuurveilleux hydratant. Sauf que, lorsque j’ai commencé à m’en mettre, le soir, avant de me coucher, j’ai remarqué que mes nuits étaient plus que mouvementées…

Voici donc un best of de mes cauchemars sous l’influence de la crème de pie de vache!


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Je suis dans une grande salle. Ça ressemble à l’intérieur d’une église. Il y a des petits bureaux en rangée, un peu comme si plein de monde écrivait un examen. Tout d’un coup, il y a un monsieur à côté de moi qui fait une crise cardiaque. Il crie, il s’écroule par terre, il a le bras qui gigote à l’aide… Quelques secondes plus tard, trois rangées plus loin, une autre personne s’effondre dans les mêmes circonstances. La panique prend la pièce, et les gens commencent à se lever et courir. Je me rends dans un corridor et je sors une baguette magique de ma poche et je commence à me battre contre quelque chose en lançant des sorts…

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Je suis dans le Maine. Je suis à une cinquantaine de mètres de l’entrée d’une petite ville. Il y a une grande inondation et il y a deux mètres d’eau partout. Moi je suis sur une petite butte surélevée. La mère d’un de mes amis d’enfance est assise sur un banc. Je vais la rejoindre. On regarde la ville et l’eau, et on commence à parler de suicide…

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Je suis sur le toit en dôme d’un grand édifice. Il y a du tonnerre et quelques éclairs, mais pas de pluie. Soudain, une silhouette sombre apparaît devant moi et essaie de me frapper. S’ensuit un combat épique au cours duquel je perds un bras…

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Et là vous vous dites sûrement, coïncidences, coïncidences… Ce n’est pas la crème de pie de vache qui te fait faire des cauchemars.

Sauf qu’à chaque fois que j’en mets, j’ai la réflexion suivante :

La crème a été donnée à mon père par une amie. Elle en avait acheté pour son mari qui se plaignait d’avoir les coudes secs. Le mari est mort depuis huit ans. Il me semble qu’une crème a une expiration d’un an ou deux d’habitude…

Je suis probablement en train de m’empoisonner.

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