Une semaine émotive
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Cette semaine j’ai vécu des
émotions.
C’est une chose nouvelle chez moi
depuis quelques années, et je n’apprécie pas du tout!
En voici la liste exhaustive,
afin que vous compreniez pourquoi j’avais l’air bête l’autre fois quand on
s’est croisé :
J’ai commencé un nouvel emploi.
Je m’ennuie incroyablement de mes anciens collègues (surtout de ma MEILLEURE
COLLÈGUE). J’avais sous-estimé comment l’ambiance et l’aspect relationnel d’un
travail pouvait compter dans le bonheur général d’une personne (et je savais
déjà que c’était important, alors imaginez-vous!). Tsé, le contact humain c’est
important quand on travaille, demandez à Éric Salvail.
L’héritier a passé 12h en ville,
ce qui n’est vraiment pas assez quand on considère que dans le temps on passait
12 jours par semaine ensemble. On a jasé, on a joué, ça m’a fait un très grand
bonheur de le voir. Il va bien et je suis vraiment content pour lui.
Nous avons eu des élections, et
j’ai dû me questionner si je devais faire un x ou un crochet sur mon bulletin
de vote. La confusion!
Je suis allé souper au
restaurant, car j’avais le goût de manger un hamburger depuis deux semaines. Je
me suis finalement dit, aller, c’est le temps! Plusieurs personnes me disent
que je fais bien d’aller au restaurant tout seul (comme si ma solitude devait
m’empêcher de vivre), mais ça me fait quand même vivre des moments comme à la
fin du repas quand le serveur m’a demandé : « une facture? »
Euh, vois-tu quelqu’un d’autre à la table? J’en prendrai pas deux!
J’ai aidé mes parents dans leurs
travaux automnaux. Ça s’est fait sans problème et sans chicane (l’émotion ici
étant surtout de la surprise).
J’ai un nouveau programme au gym,
et je suis dé-ca-li-ssé! Mon entraîneur est très sympathique, et lorsque je lui
ai dit que je voulais qu’on se concentre sur les abdos, il m’a
demandé : « qu’est-ce que tu veux? » et je lui ai
répondu : « que tu détruises mon corps! » Il a compris le
message! Je lui ai mentionné les circuits d’exercices de 20 secondes que je
vois parfois sur internet. Il m’a demandé si c’est ça que je voulais, ce à quoi
j’ai répondu : « ben ils ont des six-pack ». Lorsqu’il m’a
proposé un exercice en disant qu’il l’aimait bien, je lui ai demandé :
« oui, mais as-tu un six-pack? » Il m’a dit que ça s’en venait, alors
son exercice est maintenant intégré à mon programme. Le statut officiel de mon
six-pack est donc : ça s’en vient.
Il fait plus frais à l’extérieur,
et les matins sont encore plus cruels. Je suis si bien sous mes couvertures, et
hors du lit il fait frais, donc je ne veux pas sortir, mais je veux juste
laisser dépasser un coude ou un talon pour ressentir le frais… Je vous le dis,
c’est un vrai supplice!
Alors voilà, c’est ma semaine
émotive. J’ai hâte que ça passe tout ça. Au moins, avec la dépression
saisonnière qui approche, je n’aurai qu’une seule émotion à gérer… Beaucoup
plus simple!