dimanche, novembre 23, 2014

Fofie universitaire (partie 2)


Une fois revenus chez Fofie, nous sortons le nécessaire du parfait petit jardinier, ses graines, des pelles, on ouvre le sac de terre, et, après une période de décision et de classement des fleurs, nous débutons le plantage. Tout va bien, jusqu’à ce que le doute s’imprègne dans la tête de mon amie :
-Y’a tu un sens sur les graines ?
-Ben oui, t’as pas suivi les flèches ?!
Finalement, nous plantons tout plein de fleurs, de fines herbes, des vraies Martha Stewart !

Après notre expérience horticole, Fofie et moi décidons d’aller au centre d’achats, parce que… avons-nous vraiment besoin d’une raison ? En route vers l’autobus, elle me fait une confidence :
-J’ai vraiment peur des morts vivants en ce moment. J’ai commencé à écouter Walking Dead avec mon chum pis j’ai peur d’en voir dans la rue.
Je lui rappelle ce que veut dire le mot « fiction » et nous entrons dans l’autobus.

Malgré que je sois l’incarnation du bon sens et du réconfort, je ne peux résister de l’amener dans un coin désert d’un magasin en fermeture et lui dire que ce serait un endroit parfait pour voir des zombies. C’est beaucoup trop tentant !
-Hey non dis-moi pas ça, je suis sûre qu’il y en a pour vrai !
En sortant, elle voir un chandail un peu hippy en rabais.
-Oh regarde comme ça serait beau, genre sur le bord d’un feu !
-Vas-tu souvent sur le bord d’un feu Fofie ?
-Ouin, je suis en train de me créer des besoins hein ?
-Peut-être.

+1 point pour l’effort budgétaire !

Dans le mail, nous arrivons face à face avec une maman et sa poussette. Je me tasse du bon côté, mais Fofie se fait prendre dans le « tango du miroir » où la personne se tasse toujours du même côté que soi. Elle fait brasser le bébé 2-3 fois, à gauche, à droite, à gauche, à droite, en essayant de se tasser du chemin. Le bébé ne pleure pas, mais quand la maman quitte, il est sûrement vert.

 Nous allons acheter des accessoires gonflables de plage pour un shooting photo sur lequel elle est styliste, et par la suite, elle va se faire faire les ongles. Pendant ce temps, j’ai la face du gars dans un salon d’ongles, c'est-à-dire « oh mon dieu qu’est-ce que je fais ici », et j’hallucine sur les vapeurs de produits, de colle, de vernis, de laque, pendant que Fofie se fait engueuler et taper les mains par les petites Coréennes parce qu’elle bouge trop.

Journée parfaite quoi!

Aucun commentaire:

Publier un commentaire