dimanche, décembre 07, 2014

Une autre théorie sans fondement

Mon meilleur ami m’a récemment dit : « Je sais c’est quoi mon problème! Sans étudier, je comprends 75-80% de la matière, alors c’est pour ça que j’étudie pas. Le coût marginal de quelques pourcentages de plus à l’examen, c'est-à-dire peut-être une ou deux heures d’étude, n’en vaut pas la peine! »

Faisant malheureusement partie des êtres inférieurs qui nécessitent de l’étude, je suis toujours à la recherche de nouvelles méthodes pour rendre ce calvaire possible. Possible dans le genre de « j’ai le goût d’étudier » plutôt que « tiens, on dirait que mon mur a l’air intéressant, pourquoi ne le fixerais-je pas pendant une heure… »

En ces temps d’examens finaux, je me suis dit que je partagerais avec vous ma nouvelle philosophie, qui, je l’avoue, ébranlera assurément tous les fondements de comment on vous a appris à étudier.
C’est une immense révolution!
Non, c’est juste une analyse logique de l’acte d’étudier.

Vous avez sûrement déjà entendu des gens dire : « Je vais étudier beaucoup, je veux avoir un A+ », n’est-ce pas? C’était probablement des filles, qui ont des perles aux oreilles, des mèches, qui sont dans leurs cours avec six surligneurs différents, qui écrivent sur une règle pour que tout soit droit… bon, épargnons-nous le jugement là! Ces gens sont remplis de bonnes intentions, mais fondamentalement stupides. Ils tentent de contrôler un monstre beaucoup trop complexe (faites-moi confiance, je m’y connais en contrôle…).

Je suis rendu dans un tournant de ma vie, où je n’étudie plus en fonction de la note que je veux avoir, mais en fonction de la quantité de temps et de travail que je veux bien y mettre. Et si on y pense, étudier beaucoup pour avoir une bonne note est plus ou moins futile. Qu’est-ce qui nous dit qu’on étudie les bonnes choses, qu’on étudie correctement? Nous n’avons, en plus, aucun contrôle sur l’examen; si nous manquons de temps, si nous ne comprenons pas les questions, s’il est difficile, etc. Je trouve que cela fait beaucoup de variables à prendre en considération lors de la planification de « l’étude parfaite »… Certes, si on finit par connaître tout tout tout par cœur, on aura sans doute une bonne note, mais le temps requis pour connaître tout tout tout en vaut-il la peine? Vous n’avez pas une vie vous? Vous n’avez pas une caisse de bière qui ne se boira pas toute seule?

C’est pourquoi se concentrer sur la quantité de travail qu’on veut faire, une variable sur laquelle on a un contrôle total, m’apparait beaucoup plus logique. Par exemple : je suis prêt à étudier deux heures par jour pendant quatre jours pour cet examen. Je planifie mon étude en conséquence et voilà! J’aurai la note que j’aurai.

La différence est subtile, mais elle est là. Tout est dans la façon de voir les choses…

Sur ce, vous m’excuserez, mais j’ai un examen bientôt…


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