Une autre théorie sans fondement
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Mon
meilleur ami m’a récemment dit : « Je sais c’est quoi mon problème!
Sans étudier, je comprends 75-80% de la matière, alors c’est pour ça que
j’étudie pas. Le coût marginal de quelques pourcentages de plus à l’examen,
c'est-à-dire peut-être une ou deux heures d’étude, n’en vaut pas la
peine! »
Faisant
malheureusement partie des êtres inférieurs qui nécessitent de l’étude, je suis
toujours à la recherche de nouvelles méthodes pour rendre ce calvaire possible.
Possible dans le genre de « j’ai le goût d’étudier » plutôt que
« tiens, on dirait que mon mur a l’air intéressant, pourquoi ne le
fixerais-je pas pendant une heure… »
En
ces temps d’examens finaux, je me suis dit que je partagerais avec vous ma
nouvelle philosophie, qui, je l’avoue, ébranlera assurément tous les fondements
de comment on vous a appris à étudier.
C’est
une immense révolution!
Non,
c’est juste une analyse logique de l’acte d’étudier.
Vous
avez sûrement déjà entendu des gens dire : « Je vais étudier
beaucoup, je veux avoir un A+ », n’est-ce pas? C’était probablement des filles,
qui ont des perles aux oreilles, des mèches, qui sont dans leurs cours avec six
surligneurs différents, qui écrivent sur une règle pour que tout soit droit…
bon, épargnons-nous le jugement là! Ces gens sont remplis de bonnes intentions,
mais fondamentalement stupides. Ils tentent de contrôler un monstre beaucoup
trop complexe (faites-moi confiance, je m’y connais en contrôle…).
Je
suis rendu dans un tournant de ma vie, où je n’étudie plus en fonction de la
note que je veux avoir, mais en fonction de la quantité de temps et de travail
que je veux bien y mettre. Et si on y pense, étudier beaucoup pour avoir une
bonne note est plus ou moins futile. Qu’est-ce qui nous dit qu’on étudie les
bonnes choses, qu’on étudie correctement? Nous n’avons, en plus, aucun contrôle
sur l’examen; si nous manquons de temps, si nous ne comprenons pas les
questions, s’il est difficile, etc. Je trouve que cela fait beaucoup de
variables à prendre en considération lors de la planification de « l’étude
parfaite »… Certes, si on finit par connaître tout tout tout par cœur, on
aura sans doute une bonne note, mais le temps requis pour connaître tout tout
tout en vaut-il la peine? Vous n’avez pas une vie vous? Vous n’avez pas une caisse
de bière qui ne se boira pas toute seule?
C’est
pourquoi se concentrer sur la quantité de travail qu’on veut faire, une
variable sur laquelle on a un contrôle total, m’apparait beaucoup plus logique.
Par exemple : je suis prêt à étudier deux heures par jour pendant quatre
jours pour cet examen. Je planifie mon étude en conséquence et voilà! J’aurai
la note que j’aurai.
La
différence est subtile, mais elle est là. Tout est dans la façon de voir les
choses…
Sur
ce, vous m’excuserez, mais j’ai un examen bientôt…