Ah ben, ah ben. Vous êtes encore
là?
Permettez-moi de sortir de mon
confinement pour vous parler un peu. Bien entendu, nous devons respecter la
distanciation sociale. Je vous demanderais donc de reculer de votre écran…
Ok. Comme ça c’est mieux. Vous remarquerez que j’ai grossi la
police pour accommoder cette distance. Ainsi nous pouvons continuer de
communiquer sans rien changer du tout… L’important dans la vie, c’est faire
comme si rien n’était, sans changer quoi que ce soit.
Bon ok, c’est farfelu. Rapprochez-vous donc là!
Au moins j’aurai essayé!
C’est tellement curieux de
revenir ici en ces temps difficiles. Et bien entendu, je ne parle pas de la
COVID-19, mais bien du BLOGUEVIDE-20. Oui, je le sais, il y a eu encore moins
d’activité sur ce blogue cette année que dans un restaurant de… d’à peu près
n’importe où en fait!
Mais c’est terminé. Je brise mon
silence, car je m’ennuyais de vous, paires et paires de lecteurs.
…
…
Bon, ok. On sait tous que ceci
n’est pas vrai. S’il y a une chose que l’autre crise (la plus populaire là…
certains diraient la « vraie ») a exacerbé cette année, c’est bien ma
misanthropie. Si avant j’avais un doute sur la race humaine, cette année j’ai
une certitude : elle est stupide. Pouvez-vous m’expliquer pourquoi, six
mois après la réouverture des magasins, il y a encore des gens qui ne suivent
pas les flèches sur le sol? Pourquoi?
Non, si je communique avec vous
aujourd’hui, c’est pour deux raisons bien précises :
-Premièrement, vous connaissez
mes… tendances quant à l’archivage et à la classification. Je ne pouvais pas
tolérer avoir un vide d’année dans mes archives. Ce blogue a quand même sept
ans, on doit continuer!
-Deuxièmement, j’ai récemment
renouvelé mon nom de domaine (qui initialement avait été un cadeau de
l’héritier… il va bien… il vous dit sûrement bonjour), et puis je crois
fermement à rentabiliser les dépenses. Donc, tant qu’à payer quelques dollars,
il faut bien qu’ils servent!
Ceci étant dit, tant qu’à avoir
allumé les lumières et avoir dépoussiéré la place… comment ça va? Comment a été
votre année?
Voici un résumé de la
mienne :
-Je suis sorti de chez moi;
-Je suis sorti de chez moi;
-Je ne suis pas sorti de chez
moi;
-Je ne suis pas sorti de chez
moi;
-Je ne suis pas sorti de chez
moi;
-Je suis sorti de chez moi;
-Je suis sorti de chez moi;
-Je suis sorti de chez moi;
-Je ne suis pas sorti de chez
moi;
-Je ne suis pas sorti de chez
moi;
-Je ne suis pas sorti de chez
moi;
-Je ne suis pas sorti de chez
moi;
C’est le fun hein!
Aussi, j’ai attrapé la
maladie-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Ben oui toi chose, je suis
toujours à l’affût des tendances, alors je voulais essayer LA bébelle dont tout
le monde parlait. Mais, fidèle à mes habitudes, j’ai attendu un peu. J’ai
laissé le temps au produit de se perfectionner, et j’ai pris ça cet automne. La
version 2.0, améliorée. Je ne suis pas du type à me lancer aveuglément sur les
nouveautés.
Bien loin de moi l’idée de
nourrir les conspirations, mais outre deux jours de fatigues et une perte de
l’odorat et du goût d’une semaine, je m’en suis très bien sorti. J’ai été très
chanceux. D’ailleurs, la vraie chance a été la perte de l’odorat et du goût.
J’avais un savon à main à la cerise que j’avais acheté l’an passé, mais que
finalement je ne trouvais pas qu’il sentait si bon que ça… j’ai pu passer la
moitié de la bouteille! Je ne le sentais pas! J’ai aussi pu vider mon
congélateur des choses un peu trop vieilles… ça ne goûtait rien! C’était une
vraie bénédiction cette maladie-là!
Mais bien entendu, la plus grande
bénédiction fut de constater à quel point j’étais bien entouré. Tous mes proches
(à 2m) qui ont pris régulièrement de mes nouvelles, mon cher Lopez qui a fait
une petite virée à la pharmacie durant mon confinement afin de m’apporter des
pilules et le plus gros thermomètre de l’histoire des thermomètres, et même un
de mes collègues de travail qui est passé à l’épicerie me procurer des vivres
(le congélateur était pas mal vide et mon goût commençait à revenir). Je vous
remercie tous et toutes infiniment!
Le plus gros thermomètre de l'histoire des thermomètres |
En cette période de pandémie
mondiale, on s’est tous fait dire de consommer local, ce qui n’est pas un
problème pour moi, puisqu’il y a un Wal-Mart à moins de 15 minutes de chez moi.
T’as pas plus local que ça, c’est à côté!
J’ai aussi renoué avec les
pâtisseries et suis devenu une machine à scones. Aux bleuets, au gingembre et
citron, à la citrouille… name it, j’en fais des excellents! Je ne prends
pas de commandes pour le moment, mon carnet est déjà rempli par le Steak et son
français.
Finalement, j’ai confirmé ma passion
pour l’écriture en écrivant pas mal l’équivalent de deux romans cette année. Un
au complet et deux demi (la fin d’un et le début d’un autre). Un jour ça va
donner de quoi tout ça, on s’en reparlera!
Alors ça donne pas mal ça pour
mon année. Ça a été relax et intense, et c’est pas pour sonner vantard, mais ça
va vraiment bien de mon côté. Je sais que plusieurs se demandaient comment
j’allais, et maintenant vous pourrez passer de bonnes Fêtes. Ça va bien dans
mon emploi, ça va bien dans mon art, ça va bien dans ma tête, ça va bien dans
mon corps (restez des nôtres pour une mise à jour complète sur ma santé
intestinale!). J’espère que ça va aussi bien de votre côté, et je vous souhaite
une très bonne année 2021.
Dites-vous qu’au moins, 2020 va
être une bonne histoire à raconter.
Au revoir là!