C’est bientôt la fin… de l’année.
J’espère que 2018 a été un peu plus reposante pour vous qu’elle ne l’a été pour moi. Quoi que si j’en juge par mon entourage et les memes d’internet (c’est toujours une bonne source, trois personnes et internet, super exhaustif), on a pas mal tous rushé cette année.
C’est pourquoi, pour 2019, je décrète, avec tous les pouvoirs qui me sont confiés par ma mégalomanie croissante (qui est troublante, mais moins que ma profonde dépression), qu’on doit s’occuper de nous!
Laissons 2019 être l’année où nous ferons preuve d’empathie pour ce que nous vivons, plutôt que de se dire « ah c’est pas grave, tais-toi »!
Laissons 2019 être l’année où nous nous reposerons beaucoup plus. Vive les siestes!
Laissons 2019 être l’année où nous passerons du temps avec les gens qu’on aime, et qu’on trouvera des nouvelles personnes à aimer!
Laissons 2019 être l’année du ménage, où nous nous débarrasserons de tout ce qui est superflue, ce dont nous n’avons pas besoin, ou ce qui nous fait du mal. Je parle ici d’habitudes, d’objets, de personnes, de tout!
Laissons 2019 être l’année où nous commencerons ce projet duquel on rêve depuis trop longtemps, où nous recommencerons ce projet qu’on a laissé de côté parce que « ah, il y a toujours quelque chose de plus important » ou que nous terminerons ce projet sur lequel on pioche depuis trop longtemps!

C’est important de s’occuper de soi, parce que si on ne s’occupe pas de soi, personne ne va le faire.
Parce que nous sommes tous seuls (euh, Alexandre?).
Personne ne nous aime (ça va?).
Et on ne peut compter que sur soi dans la vie (mais qui t’a blessé autant?).

Sur ce, je vous souhaite une très bonne année 2019, et je vais m’occuper de moi là.
Bye!


J’ai terminé ma maîtrise.
Ce ne fut pas sans séquelles. Une partie de mon être à perdu goût à la vie, et je ne pense pas pouvoir le retrouver un jour. Mais bon, j’aurai bientôt un papier à mettre sur mon mur, des lettres de plus après mon nom, et une excuse pour dire aux gens : « tu peux m’appeler maître, je te donne la permission ». Et tsé, payer le prix d’un nihilisme destructeur pour se faire appeler « maître », je suis down avec ça!
(Message d’Alexandre du futur : Bonjour, je suis Alexandre du futur. Alexandre du présent pense que les gens vont acquiescer à sa demande flirtant avec la mégalomanie et l’appeler « maître ». Je peux confirmer que ça ne se produira pas. Ils vont simplement continuer à rouler des yeux. Mais laissez-lui ses illusions, c’est tout ce qui lui reste.)
Bref, MOI j’ai terminé mes études, mais je connais des gens qui devraient retourner aux études.
En fait, j’appose mon nom comme première signature à la pétition pour créer un nouveau programme universitaire. La société a grandement besoin d’un baccalauréat en emballage de choses.
Je suis allé à l’épicerie récemment, comme ça m’arrive de faire lorsque je veux manger. Lorsque je place mes choses sur le tapis roulant de la caisse, j’essaie toujours de porter une attention particulière à l’ordre, afin de faciliter la vie des emballeurs. Normalement, ils n’auraient qu’à placer les éléments dans l’ordre qu’ils les reçoivent, et ça devrait être correct.
J’avais donc acheté une douzaine d’œufs, une boîte de céréales, un sac de raisins, une boîte de barres tendres et d’autres menus éléments dont j’oublie la nature.
Sur le tapis, j’ai placé : céréales (parce que c’est la plus grosse boîte), œufs (parce qu’on sait que la forme elliptique de l’œuf lui permet de soutenir une pression directe sur le dessus), les diverses boîtes et les raisins (parce que c’est mou, c’est difforme un peu, et ça s’imbrique mal avec le reste)
Eh bien la personne chargée de l’emballage de mon sac a mis la boîte de céréale sur la largeur du sac (la boîte était plus large que mon sac, donc déjà là, le sac prenait une forme étrange), elle a mis les raisins dans le fond, les petites boîtes dans le milieu, et les œufs sur le dessus, encore une fois sur la largeur du sac. Mon sac se fermait donc très mal, et les œufs risquaient de tomber.
Voici l’allure de mon sac :


Deuxième anecdote, je suis allé dans un établissement de restauration rapide un soir, car je n’avais pas le goût d’aller à l’épicerie, et j’ai commandé des croquettes de poulet et une poutine. Après une longue attente, je reçois mon sac. Je me dirige à la station des boissons pour remplir mon verre (pas de paille, parce qu’il faut sauver les tortues), je ferme mon sac et commence à rouler le haut, il se déchire en plein milieu. Je regarde : la boîte de poutine, plus grosse, avait été mise par-dessus la boîte de croquettes, donc le coin de la boîte était en plein dans le milieu du sac et avait déchiré le papier.
Voici l’allure de mon sac (la marque de l’établissement ayant été pixélisée avec doigté) :



Je propose donc qu’un jeu de Tetris soit offert en formation à tout emballeur, car sérieusement, c’est une épidémie. Laissez faire l’immigration, le VRAI problème de notre société c’est le mauvais emballage!

J’ai reçu une lettre de la fabuleuse compagnie de gestion qui gère mon bloc cette semaine m’avisant qu’à la suite de la légalisation du cannabis, ils modifiaient mon bail pour ajouter la clause de « T’as pas le droit de fumer du pot... pas le droit… nulle part… pas en dedans, pas sur ton balcon… nulle part… fuck you! »
Bon ok, je paraphrase, parce que le langage légal est un peu ennuyant, et votre divertissement est ma première priorité (à part faire ma vaisselle… Je me suis récemment forcé à être à jour dans ma vaisselle, et je me porte vraiment mieux depuis. Terminées les montagnes sur mon comptoir! Donc, après ma vaisselle, votre divertissement est ma première priorité).
En lisant cette lettre, mon esprit s’est mis à errer, et je me suis dit : SI je fumais du pot dans mon appartement, admettons que la règle n’existait pas ou que j’avais fait ça avant de recevoir la lettre, SI je fumais du pot, ça pourrait avoir l’air de quoi comme histoire?
Voici donc cette histoire totalement hypothétique.
Probablement que ça aurait eu lieu en fin de semaine passée avec mon ami Lopez (aussi connu sous le nom du sauveteur). Probablement que depuis l’annonce de la légalisation on aurait planifié notre soirée, on aurait choisi notre film vraiment absurde à regarder gelés sur YouTube. Probablement qu’on aurait été déçus d’avoir des examens à étudier la fin de semaine suivant la légalisation officielle et probablement que la seule date possible aurait été durant la relâche.
Et là, j’imagine deux choses : soit qu’on serait allés acheter le produit tous les deux, ou soit juste moi, parce que Lopez aurait eu un empêchement, mettons que son char ne serait pas parti, et le magasin fermerait bientôt. J’aurais donc dû braver la pluie et le vent pour aller jusque-là tout seul.
Me connaissant, vu que je me sens mal juste quand je suis dans une SAQ, je me serais senti encore plus malaisé d’être dans une SQDC. J’aurais probablement dit des niaiseries au préposé qui explique les différentes variétés, probablement quelque chose comme : « J’ai aucune idée de ce que je veux ou de ce qui se passe ici. » Il m’aurait sûrement répondu en essayant d’être drôle, mais ça n’aurait probablement pas marché.
Ensuite, je serais allé devant un comptoir pour voir les produits. Il n’y en aurait probablement pas eu beaucoup, si on se fie à ce qu’on entend aux nouvelles. J’aurais posé des questions à une dame, qui aurait été soit relativement peu informée, soit qui prendrait trop au pied de la lettre la consigne de ne pas inciter la consommation. Et là, mon malaise et son attitude se seraient combinés dans une conversation totalement absurde du genre :
Moi – J’ai jamais fait ça et je sais pas trop comment ça fonctionne. J’aimerais ça quelque chose de pas compliqué là, le plus clé en main possible… genre pré-roulé…?
Dame – On n’a plus de pré-roulé…
Moi – Ok, vous avez quoi?
*Pause*
Dame – On a ça ici, c’est des cocottes séchées, faut les égrainer…
Moi – Ok, avez-vous l’équipement pour?
Dame – On a du papier, mais il nous reste juste du long
Moi – Ok, mais c’est du papier… j’imagine que je peux le couper?
Dame – Oh oui oui.
La trouvant fondamentalement inutile, je tenterais probablement de couper la conversation en acceptant son produit. J’espèrerais que le caissier soit plus aidant et qu’il m’expliquerait quoi faire et utiliser. Après l’achat je serais probablement allé rejoindre Lopez, qui aurait enfin fini par arriver. On serait allé se chercher à souper, et on serait revenus chez moi.
Et là, n’ayant aucune idée ni l’un ni l’autre, on serait allés sur internet pour savoir comment on roule ça un joint, en espérant trouver des vidéos. On aurait soupé, et après le repas, on se serait installés. Étant plus fonceur que Lopez, qui serait sûrement en train d’éteindre des lumières pour pas qu’on se fasse voir, malgré toute la légalité de la chose, j’aurais fait le premier joint, probablement tout croche. On serait ensuite sortis sur mon balcon, au vent et la pluie, et la flamme de mon briquet long à chandelle se serait constamment éteinte à cause de la météo. On aurait probablement été incapables d’allumer le joint, donc ça aurait sûrement fini qu’un serait entré en dedans avec le briquet, et celui dehors aurait entré sa main en dedans pour que l’autre l’allume. On se serait alternés comme ça une puff à la fois, tels les deux incompétents que nous sommes. Après une heure à douter de la présence d’un effet, on en aurait probablement roulé un deuxième. Cette fois-là, ça aurait probablement été Lopez qui l’aurait fait, après qu’on ait réécouté les vidéos. J’imagine que la deuxième fois on aurait été meilleurs, et que notre joint aurait eu plus d’allure. Il aurait probablement fallu refaire notre gymnastique de porte-patio par contre, parce que la météo n’aurait pas été plus clémente. Après, j’espère que ça aurait fait effet, et qu’on aurait vedgé sur mon divan.
Donc, ça serait probablement ça qui se passerait si j’essayais de fumer du pot. Pour ce qui est des effets, je ne peux dire. Probablement que Lopez et moi aurions été très zen et relaxés.
Ah oui, et j’aurais probablement fait un genre de Bingo pot, avec les conséquences possibles à notre aventure. Vous voyez ici une simulation dudit bingo, toujours à des fins de réalisme, car tout ceci… n’est que suppositions…


Bouh!
Haha! Je vous ai encore fait peur! J’avais fait la même chose il y a quelques années et vous avez encore pogné… ah lala! C’est si facile.
C’est l’Halloween aujourd’hui! Pendant un bout c’était un peu comme un concours, on se demandait ce qui arriverait en premier : l’Halloween, l’hiver, ou ma dépression saisonnière! Mais finalement, à la grande surprise de tous, c’est l’Halloween qui ressort gagnante de tout ça.
Dans les années passées, à cette période je vous ai proposé, en 2014, des façons de vivre une Halloween en toutequiétude. En 2015 c’était un poème un peu lugubre à la Poe. En 2016, des synopsis de « vrais » films d’horreur. En 2017, l’année a été assez épeurante pour moi, avec mon examen professionnel, la rédaction de mon essai de maîtrise et le déménagement de l’héritier, que je n’ai pas souligné l’Halloween.
En 2018, malgré l’année des grands changements, je reviens à la plus grande tradition de Contre le Bonheur, c’est-à-dire : une liste et un poème!
Cette année, je vous propose des conseils pratiques sur quoi faire avec vos citrouilles. Oui, l’automne on trippe sur les courges, autant que Magnotta trippe sur les gars et moi je dis tant mieux! C’est important les traditions, surtout quand elles incluent des couteaux et de la colle blanche. Mais le problème avec ça, c’est qu’est-ce qu’on fait avec ça une fois que c’est fait? 

Voici donc quelques suggestions :
Catégorie « c’est la base »
-Faites rôtir les graines que vous aurez méticuleusement séparées de la chair après avoir vidé le contenu de votre citrouille, démontrant que vous avez toutes les aptitudes comportementales pour devenir tueur en série.

Catégorie « encourageons la violence »
-Laissez votre vieille citrouille sur le bord de la rue. Vous permettrez ainsi à un jeune en crise anarchique parce qu’il écoute trop Hubert Lenoir de se défouler. De plus, c’est biodégradable, alors ça va nourrir votre terrain, et votre pelouse n’en sera que plus jolie au printemps. Avis aux jeunes anarchiques en revanche, c’est important de laver vos bottes si vous pilez sur la citrouille. Je respecte beaucoup trop le concept de la botte pour vous permettre de les salir sans les laver ensuite!

Catégorie « ok, c’est peut-être intense »
-Prenez le contenu de votre citrouille et mettez le dans un sac ziploc. Ensuite, parlez ouvertement de la liposuccion de votre « ami/e » en disant, ah oui, faudrait que j’aille jeter ça, en tassant votre sac. C’est sensiblement la même couleur, les gens n’y verrons que du feu.

Catégorie « veux-tu participer à une expérience? »
-Allez voir un ami, voisin, collègue de travail avec votre vieille citrouille et demandez-lui s’il veut participer à une expérience, pour la Science. Règle générale, les gens sont impressionnés quand on parle de la Science. Si la personne répond oui, laissez la citrouille là et partez. Si elle vous demande ce que vous faites, dites-lui que votre étude s’intéresse au processus de décomposition des courges, que vous allez revenir dans deux semaines recueillir les commentaires.

Catégorie « j’ai pas rien que ça à faire moé! »
-Calissez-la aux vidanges!


Et maintenant, un poème intitulé Deux courges :
J’ai acheté deux courges comme décoration
Elles sont sur mon îlot, vu sur mon balcon
C’est mon effort automnal
Même si devant ma fenêtre, les feuilles meurent et tombent en rafales
Alors dans le fond, pourquoi fais-je des efforts
Quand rien n’arrête le long chemin vers la mort

Cet été j’ai déménagé dans un appartement pas mal plus grand que mon ancien. J’avais donc besoin de beaucoup plus de meubles que ce que j’avais en ma possession.
Je ne dirai pas que j’ai pratiquement doublé de superficie, mais presque.
Alors bien entendu, je passe ma vie sur le chemin entre mon chez moi et le IKEA. Parce que monter des meubles, c’est comme faire des blocs lego grandeur nature, et je pense que c’est plus socialement accepté pour un gars de mon âge de monter des meubles que des lego. Et surtout, le meuble sert à ranger des choses… comme des lego. Donc le meuble est plus important.
J’étais donc en train de me monter un sympathique meuble de télé que je m’étais procuré.
On était un dimanche, l’automne s’annonçait. J’avais mis de la musique sur ma tv, et je tentais d’aller chercher l’énergie que j’avais dans mon enfance lorsque je montais des lego. Ok, on sort le plan. Ok, on arrange nos pièces. Ok, on sort nos outils.
Puisqu’on était dimanche, j’allais souper au manoir pour le souper familial hebdomadaire. Je me suis donc dit, je vais essayer de monter le meuble dans l’après-midi avant de partir.
Cogne, cogne, visse, visse, je n’avais pas trop de difficultés jusqu’à ce que j’arrive à un ensemble de vis qui n’étaient pas coopératives.
Je me lève, et je commence à visser debout, en mettant tout le poids de mon corps vers le bas pour faire entrer la vis dans le trou. Et là, malheur, la vis glisse et me perce le doigt.
Bon, ok, je dis « perce le doigt », ça s’est mis à saigner, mais je n’avais pas un trou bord en bord là. Je crois toutefois qu’il ne faut pas diminuer l’intensité de la blessure pour autant. J’aurais pu mourir… ça aurait été très long, très très long, mais j’aurais probablement pu mourir. D’ailleurs, je pense qu’un jour je vais mourir, et personne ne pourra conclure hors de tout doute raisonnable que ce n’était pas à cause de ce sérieux accident.
Donc, mon index saigne juste en haut de la dernière jointure, mais malheur, n’ayant même pas de meuble de télé, j’ai encore moins de plasteurs (prononcé avec une bouche en rond sur le son « eur ») chez moi! Oui, j’ai un drôle d’ordre de priorité d’achat. Je vous assure toutefois que j’ai du papier de toilette et des essuie-tout en ma possession. Je peux être propre, je ne peux seulement pas me blesser. C’est simple. Ça te force à être prudent quand tu sais que tu ne pourrais pas te soigner. Je suis tellement casse-cou tsé.
J’éponge le sang, mais malheur, la plaie béante me regarde en coule toujours quatre secondes plus tard. Grâce aux films et émissions de télé que j’ai écoutés durant ma vie, je me rappelle que pour stopper le sang, il faut mettre de la pression.
Je commence donc à crier après mon doigt : Ok, là il faut que t’arrêtes de saigner, sinon je vais mourir, et tout le monde va être malheureux, et faut que t’aille fait ça pour dans 10 minutes sinon tu perds ta job!
La pression psychologique ne fonctionnant pas, je me tourne vers la pression physique, et… je plis mon doigt. BAM!
Je regarde mon doigt plié et je me questionne sur la quantité de pression qu’il peut soutenir avant de se réparer. Je me dis que cinq secondes c’est probablement ennnnnn maaaasse! Je déplie donc mon doigt, le sang recommence à couler. Je le rééponge et je… replis mon doigt à nouveau.
Compte tenu de mon nouvel handicap, je ne peux définitivement plus travailler et il arrive 16h. Je m’habille donc, avec neuf doigts, et je prends la route vers le manoir, pour vampiriser une autre ressource à mon arrivée, soit, un plasteur.
Mais étant donné mon départ hâtif, je ne prends pas les plats en verre de mes parents que j’avais en ma possession.
Après souper, lorsque ma mère me donne des restants pour mon dîner du lendemain (gentille maman), ne lui ayant pas rapporté ses plats, je dois diviser les multiples composantes du repas dans trois plats différents.
Et c’est donc pourquoi j’avais autant de plats dans mon lunch le lendemain.


Bon, ça ne demande pas un niveau de perspicacité élevé pour constater que ma présence web est plutôt restreinte depuis quelques mois.
J’ai commencé un nouvel emploi, j’ai déménagé dans un nouvel appartement, j’ai eu très chaud cet été. Il y a beaucoup de nouveauté et d’adaptation, et moi je ne suis vraiment pas le meilleur avec le changement, alors ça me demande beaucoup d’énergie.
MAIS! Ils n’arrêtent pas de dire que c’est la constance qui est importante pour le web, alors me revoici, j’essaie de maintenir un certain rythme.
Sauf que là, je suis probablement en dépression légère, parce que j’ai rien de drôle à raconter. Je sais. Je suis comme fatigué, et je ne fais rien de mes soirées, alors j’ai pas de péripétie. Je suis probablement en dépression. En tout cas, une chose est certaine, j’ai comme mal dans le dos. Je sais pas trop ça sort d’où, mais je me suis levé et j’avais comme un torticolis d’omoplate. En tout cas…
J’ai passé mon samedi à me dire… bah je me suis plusieurs choses. Je me suis dit « passe donc ta balayeuse », et j’ai passé ma balayeuse. Je m’écoute, je suis obéissant quand même. Mais je me suis aussi dit : « tu dois écrire pour ton blogue maudit! » Maudit c’est le surnom que je me donne des fois.
Parlant de surnom, je crois avoir déjà écrit quelque chose sur le fait que je n’aimais pas les surnoms ou les diminutifs de prénom, mais au secondaire, il y avait un gars qui m’appelait coton-tige, parce que j’étais grand, mince, et j’avais beaucoup de cheveux, tsé. Je ne sais pas si ça se voulait être une tactique d’intimidation (il pouvait être classé dans les « bad boys »), mais si c’était le cas, ce fut un échec, parce que maudit que je trouvais ça drôle. L’image était parfaite! À chaque fois qu’il m’appelait coton-tige je riais! Et c’était surtout le mot « coton-tige » qui me faisait rire. Chez nous on appelait ça des Q-tips, alors qu’il sorte « coton-tige », je trouvais ça tellement drôle, parce que dans ma tête c’était tellement poche comme mot. Dans le fond, c’était peut-être moi l’intimidateur, je riais de sa façon de parler…
En tout cas, tout ça pour dire que oui, mon blogue. J’avais pas de sujet, je me suis donc dit : « Maudit, ça suffit! Donne toi trente minutes, et fais juste écrire tout ce qui te sort par la tête. » J’ai trouvé que j’avais beaucoup de sens, parce qu’honnêtement, même quand j’ai une idée de quelque chose, ça me prend souvent pas plus que trente minutes, et c’est probablement du même niveau de qualité.
Ah oui, j’ai aussi comme mal à un œil. Je sais pas si j’ai un cil viré qui frotte à quelque part, ou un orgelet qui se prépare ou je sais pas quoi, mais j’ai le coin de l’œil qui fait mal quand j’y touche.
On récapitule : je suis en dépression légère, j’ai mal dans le dos, et à l’œil.
Alors me voilà, j’ai mis ma minuterie, et je suis en train de vider mon cerveau. Il faudrait aussi que je vide ma poubelle, j’ai une carcasse de poulet dedans. Ben oui, j’avais le goût de manger une salade césar avec du poulet. Il y a une fille au bureau que j’aime ben et qui mange souvent des salades. Elle m’a donné le goût cette semaine et c’est en fin de semaine que le goût s’est concrétisé. Et là, juste parce que je me suis dit : « Maudit, laisse-toi lousse! » je me suis acheté un petit poulet bbq que j’ai dépecé, et là la carcasse trône dans mes vidanges. Faut j’aille jeter ça avant que ça sente partout.
Bon, je viens d’éternuer trois fois de suite. On dirait que mes sinus font une rave. Je sais pas si c’est en lien avec mon œil… C’est tout connecté ces tuyaux-là. Parlant d’éternuments, faite-vous ça vous en public quand vous éternuez quelques fois de suite, dire un genre de « ben voyons », pour signifier aux autres qui vous entourent que vous êtes aussi surpris/gossé par ce qui se passe qu’eux et que vous ne faites pas exprès? Y’a tu juste moi?
Bon, je me suis mouché. Ça va mieux. À part ma dépression, mon mal de dos et d’œil.
Je pense que ça fait pas mal le tour de ce que je pouvais vous raconter en trente minutes. Je vous promets que je vais essayer de revenir avec plus de thématiques pour le reste de l’année. Mais je garantie rien, ça se pourrait que ma dépression prenne le contrôle.
J’ai peut-être juste faim aussi… ça bourre pas tant une salade… En tout cas!

J’étais tout fier de moi, j’avais trouvé un chou-fleur en spécial à l’épicerie.
J’aime pas mal ça le chou-fleur, je trouve que c’est un légume sous-estimé.
Je revenais donc du travail et je décantais tranquillement devant mon ordinateur, me préparant psychologiquement à faire cuire mon chou-fleur pour accompagner le restant de pâté à la viande que j’avais fait cuire la veille.
Un vrai Ricardo toi chose!
Quand tout à coût, je reçois un message texte de ma mère qui me demande si je veux aller souper dans un établissement à la forme d’un prisme triangulaire regroupant plusieurs comptoirs de restauration rapide près de chez moi.
Avec un pincement au cœur, je dis au revoir à mon chou-fleur et rejoins mes parents. (Je veux dire, me faire payer le lunch et pas avoir à cuisiner? Toujours, chou-fleur ou pas chou-fleur.)
Après le souper, ma mère va se chercher un cornet. Mon père jalouse le dessert et adopte un comportement offensé blagueur au fait que ma mère ne lui en n’a pas apporté un. Ma mère mord à l’hameçon avec la même force que les poissons que j’avais pêchés avec un morceau de blé d’inde au bout de ma ligne à 8 ans dans une mare de dix pieds carrés sur l’île d’Orléans.
N’ayant plus aucune patience pour leur « jeu » de couple dysfonctionnel et ne voulant pas que la bisbille prenne de l’ampleur, j’avertis mon père :
« Papa, quand tu agis comme ça, les féministes gagnent. »
Intrigué, il cesse sa pseudo-victimisation et me demande d’expliquer (pendant ce temps, ma mère liche son cornet).
« Les féministes gagnent parce que tu adoptes un comportement femellisé. Là tu te plains, tu fais semblant d’être offusqué et de faire pitié. Pour être un vrai homme, il faut que tu refoules tes émotions le plus profond possible. »
Amusé, mais pas nécessairement convaincu, une solution mitoyenne est trouvée : mon père va s’acheter un bébé cornet. Il revient avec son dessert au format ridicule dans les mains, et a l’air d’un homme qui a cambriolé la cuisine d’une maison de poupée.
Ma mère, observant l’apparence des jeunes qui fréquentent l’établissement à la forme d’un prisme triangulaire regroupant plusieurs comptoirs alimentaires, lance un de ses commentaires classiques :
« Je sais que je suis fatigante avec ça, mais moi les gars de vingt, trente ans, qui ont les airs de des ados, j’pas capable! »
Elle est en effet fatigante, car à ce jour, je suis incapable de porter une casquette. J’ai sa voix en écho dans ma tête qui me dit que j’ai l’air d’un ado, que j’ai l’air fou, etc. Pourtant j’ai plein d’amis qui portent des casquettes, tous les gars portent des casquettes, j’aimerais avoir l’air cool.
Ça sera pas long, je vais rajouter ça à la liste des raisons de pourquoi je devrais retourner voir ma psychologue… Ok c’est fait.
« Pourquoi ils ont pas l’air de des hommes? »
« Bien c’est parce que les filles ne veulent pas avoir des hommes, elles veulent avoir des enfants qu’elles peuvent contrôler et materner », réponds-je.
« Et pourquoi elles ont l’air de des petites ***** alors? »
« C’est très simple, parce que ce sont des femmes et elles peuvent avoir l’air de n’importe quoi! »
Bon, je vous promets que je ne me suis pas radicalisé à l’extrême droite durant l’été.
En fait, c’est que j’ai finalement donné mon chou-fleur à ma mère, car je quittais pour la fin de semaine pour aller visiter l’Héritier, maintenant déménagé dans la métropole. Je lui avais dit que je l’avais payé en spécial et d’en profiter.
Voici son allure présentement. 

Il sera jeté ce soir.
Je vis très mal cette déception.
Une chance qu’il n’était pas plein prix!
Alors j’ai récemment lu une critique du nouveau spectacle de Martin Matte, et ça disait qu’il parlait de Facebook, et la critique insinuait que parler de Facebook en 2018 c’était passé date (j’imagine qu’il ne parlait pas du fait que les informations personnelles de dizaines de millions d’utilisateurs ont été utilisées contre leur gré lors de l’élection présidentielle américaine de 2016. J’imagine aussi qu’il ne parlait pas des demandes grandissantes d’imposer de sérieuses régulations aux compagnies de médias sociaux qui sont devenues les sources d’informations de la majorité de la population, et qui en même temps, sont les plus grandes plates-formes publicitaires au monde. J’imagine aussi finalement qu’il ne parlait pas du témoignage de Mark Zuckerberg devant le congrès américain, témoignage qui a donné place à plusieurs dank memes. J’imagine que c’était des blagues du style : la semaine passée, j’ai eu une demande d’amitié de ma mère sur Facebook… hey j’ai refusé ça vite! Hein les jeunes, on veut pas avoir nos parents sur Facebook! Maxi, oui Maxi.)
Mais ce n’est pas en soutien pour Martin Matte, ou pour prouver un point quelconque que j’écris ce texte.
Aussi, je suis en fin de session, et je n’ai pas le goût, mais pas le goût d’étudier. J’aurais plus le goût de… je sais pas moi… manger du tofu, piquer un lutin avec un bâton et me faire jeter un sort ou faire une sieste (oh oui, une sieste!) plutôt qu’étudier mon cours ennuyant.
Mais ce n’est pas pour me sauver de mes obligations que j’écris ce texte (même si c’est un bel effet collatéral, je ne m’en plains pas).
Non, j’ai récemment lu quelque chose sur un blogue émergeant, et j’ai entamé une discussion avec son auteur. Il m’a répondu en utilisant beaucoup d’émojis, probablement parce qu’il était très heureux de me parler, et je le comprends, tsé, c’est moi. Il s’est excusé en disant que normalement il ne fait pas ça (on l’a tous entendu une fois cette excuse-là), et je lui ai dit que c’était pas grave, que les émojis étaient la ponctuation des années 2000. Il m’a dit qu’il allait écrire un truc sur son blogue sur son amour-haine des médias sociaux, j’ai dit, moi aussi, ça va être drôle, bref nous voilà.
Hey! Vous ennuyez-vous des fois ou mon intro a quatre mots? Moi non plus!
Donc, parlons communication. Communiquons. En fait, communiquons-nous si je suis le seul à parler? Ou n’est-ce que du narcissisme?

Selon mes études exhaustives (vous savez que je suis toujours un fan d’études exhaustives), j’ai recensé trois types de communication en 2018, après y avoir pensé quinze secondes :
1-      La communication web;
2-      La communication en personne;
3-      La communication téléphonique.
Parlons-en en détail, mais pas trop en détail parce que mon cerveau est rendu tellement lâche que je ne sais pas si j’ai la capacité de concentration nécessaire pour faire ça.

La communication web
La plus commune de nos jours. Que ce soit avec une connaissance web qu’on n’a jamais vu, un co-équipier scolaire, ou un ami déménagé dans une autre ville. Elle est pratique, souvent instantanée, mais ô combien elle est fausse. On peut la comparer à un bol de chips. On a faim, on se prend des chips, on pense que ça règle le problème, mais c’est plutôt vide et ça ne répond pas au besoin. On reste donc seul chez soi, souvent les lumières fermées, à se dire : j’ai parlé avec plein de monde en ligne aujourd’hui, pourquoi est-ce que je me sens si vide?
Et en plus, elle ne fait qu’ouvrir la porte à plusieurs problèmes : Pourquoi la personne ne me répond-elle pas instantanément? Est-ce qu’elle se fout de moi? (Non, elle a juste une vie, calme tes nerfs.) Sans compter les nombreuses fois où l’intention se perd à l’écrit, sans une utilisation appropriée des emojis, comme dans cet exemple :
Ah lala, tu me tapes sur les nerfs!
(Fâché)
Ah lala, tu me tapes sur les nerfs! :P
(Taquiné)
Bref, faites attention à la communication web, même si c’est vers ça que la société nous fait dériver. Pas surprenant qu’on soit tous accros aux médicaments! Oui, si vous n’utilisez pas les émojis correctement, vous donnez le goût aux gens de se médicamenter, je l’ai dit.

La communication en personne
La plus nourrissante. Celle qui combine la vue, l’ouïe, le toucher (parfois) et l’odorat (le moins possible, sauf si c’est du parfum léger). Elle est logistiquement compliquée : Moi je suis libre mardi et mercredi, toi? Ah moi je suis libre mercredi, mais en fin de soirée. Ah j’ai quelque chose en fin de soirée, la semaine prochaine ça a l’air de quoi? Ah je sais pas faut que je regarde… ainsi de suite jusqu’à la fin des temps. Et ne me parlez pas de réunir un groupe, c’est physiquement impossible. Mais, lorsque la lune est en quelque chose et que le soleil est dans le troisième cadran du je-sais-pas-quoi, on voit des gens, on leur parle, on les regarde, on perçoit toutes les nuances d’intonation, de grimace, et on a une conversation des plus pures (en autant que la personne ne soit pas sur son cellulaire, sinon ben allez chier, ça va vous faire encore plus mal que lorsqu’elle ne vous répond pas instantanément, parce que probablement qu’elle aimerait mieux être avec quelqu’un d’autre présentement.)
Bref, c’est le modèle à privilégier, même si c’est pratiquement impossible et que ça va vous rendre fou.

La communication par téléphone
Puisque normalement il n’y a que votre patron, votre proprio ou vos parents qui vous téléphonent, c’est normal qu’il y ait un certain stress lorsque votre appareil sonne. Il n’est pas associé à des discussions nécessairement agréables. Mais, on a tous un ami, ou deux, qui nous appelle pour nous parler, ou pour planifier une activité, et ceux-là faut les garder, parce que ça a une petite touche rétro attachante. Ils ont fait l’effort de pitonner notre numéro (non, ils sont allés dans leurs contacts, ils ont pesé une fois sur appeler et ça finit là) et là ils nous parlent.

Donc, tout ça pour dire qu’en 2018, on pense qu’on est super connectés, qu’on parle à plein de monde, qu’on communique, mais dans le fond, on est tous vides, déprimés, seul dans notre appartement à regarder nos notes de cours qu’on veut pas étudier… ouin ok, je pense que je fais un peu de projection là.
La prochaine fois : la communication par email vs la communication par courrier postal. Sortez vos timbres!


Bonjour fidèles, bienvenue à cette leçon de catéchèse Pasquale.
Prenez place, tirez-vous une chaise, mais faites ça vite, nous n’en avons que quatre. C’est d’ailleurs l’origine du nom de cette leçon. (Oui oui, c’est le niveau avec lequel je commence.)
Aujourd’hui c’est Pâques. Plusieurs d’entre vous croyez sûrement que Pâques porte son nom parce que lorsque Jésus est tombé de la croix, ça a fait « pâques », mais aujourd’hui chers fidèles, je vais vous conter la véritable histoire de l’origine de Pâques. Qu’est-ce qui s’est passé durant les trois (?) jours où Jésus était enfermé dans son tombeau? Est-il à l’origine du cocooning? S’est-il fait livrer ses lunchs par Uber eats? Aujourd’hui, je raconte tout.
Pour les fins de cette leçon, le rôle de Jésus sera joué par Jared Leto, parce que tsé. L’avez-vous vu? Cheveux longs, barbe, c’est parfait.
Donc Jared se fait crucifier et garocher dans un tombeau. Il y a des gens tristes, des gens qui pleurent, des gens qui sont contents. Des réactions normales de gens qui voient leur sauveur mourir, ou alors des réactions normales de gens qui passent une nuit avec moi. Choisissez.  
Ce que personne sait c’est que Jared est ressuscité seulement deux heures après avoir été dumpé là. Lorsqu’il est allé au paradis, la personne en charge des portes du paradis (ce n’était pas Saint-Pierre à ce moment, car il n’était pas encore mort. C’était Sainte Rita, et personne ne maniait le trousseau mieux qu’elle. Elle fut toutefois relevée de ses fonctions pour inconduite sexuelle avec deux anges et une harpe) lui a dit : « Jared, tu n’as pas fini ta mission, tu dois retourner sur terre. »
Ce que personne sait aussi, c’est que Jared venait du Saguenay, et avait un accent assez prononcé. Il répondit donc : « Ah non lâ Ritâ. À cause qu’il faut que je retourne lâ? »
Et Rita de répondre : « Parce que tu es le fils de Dieu Jared, et parce qu’on a loué le tombeau pour trois jours. »
Jared retourne donc dans son tombeau et ressuscite à proprement parler. Sauf que là il doit rester dans le tombeau trois jours, sinon le paradis va avoir une mauvaise cote sur Yelp. Il fait donc ce que la plupart des gens feraient, il va sur Netflix. Parce que Jared est comme nous, Amen.
Il va sur son profil et commence à défiler les suggestions. Mais ce qu’il ne sait pas, c’est que quand Lucifer a entendu parler que Jared était mort, il a piraté son compte et lui a mis plein de documentaires pseudos scientifiques sur le féminisme, le véganisme, et autres sujets farfelus dans sa liste. Et là en défilant les choix, Jared se dit : « Pâs question que j’écoute çâ… pâs question que j’écoute çâ… » Mais il y en a en maudit des documentaires bidons dans la liste, et Jared finit par se tanner de dire « pâs question que j’écoute çâ ». Il coupe donc ça à « pâs ques », le « s » étant bien entendu soutenu, car venant du mot « question ».
Et comme n’importe qui s’aventurant à parcourir le menu de sélection de Netflix, eh bien Jared passe l’entièreté de ses trois jours à se chercher quelque chose à écouter en répétant « pâ ques… pâ ques… »  
Finalement, au bout des trois jours, il pousse la roche et sort du tombeau. Ces soixante-douze heures passées sur le menu Netflix ont rendu Jared un peu fou, et lorsque la première personne entre dans le tombeau vide, elle remarque qu’il y a des graffitis sur les murs de douzaines de « Pâ ques! »
Voici donc la véritable origine de la fête de Pâques. C’est tout simplement une mauvaise lecture du cri du cœur d’une pauvre personne qui a sombré dans la folie, car elle ne trouvait pas quoi écouter.
C’est soit la vérité, soit un poisson d’avril, à vous de faire preuve de discernement dans ce que vous lisez. Et n’est-ce pas ça la véritable leçon aujourd’hui?
Amen.
Depuis quelque temps j’ai quitté le manoir et vis maintenant dans mon petit nid bien à moi.

Je sais, le changement.

Et là loin de moi l’idée de vous bombarder de choses que je constate dix ans plus tard que tout le monde. Vous n’avez pas besoin d’une liste d’évidences sur la vie en appartement. (Vous n’en avez pas besoin, mais vous allez bientôt l’avoir pareil mouhahahaha!)

Sauf que maintenant, et pour poursuivre la thématique du ménage sur mon cellulaire (il ne va toujours pas mieux), voici quelques citations perdues dans mes archives sur la vie au Manoir.



Attention au système
Mère – Là faut vider tous les pots de confitures dans le frigo.
Père – Ben mets moi les sur la tablette dans ma face, sinon je les vois pas.
Mère – C’est ce que je fais.
Moi – Le système te manipule à ton insu papa, continue de vivre ta vie normalement.



On fait des hamburgers.
Mère – C’est tu correct ces boulettes-là?
Moi – Mince! On les veut minces les boulettes! Je veux que quand on va regarder le plat on se demande : c’est tu des boulettes ou des jumelles Olsen?



Il fait très beau dehors
Moi – Y’était supposé faire mauvais jusqu’à demain matin.
Mère – Mauvais comment?
Moi – Ben, je pense que c’est du mauvais invisible. C’est comme du racisme systémique.



On fait à souper
Père – J’ai eu une garantie de prix sur mon porc, y’était mal étiqueté et j’ai eu une garantie de prix.
Mère – Ça veut dire quoi ça?
Moi – Ça veut dire qu’on mange du chili quasiment gratis, mon chili préféré!



Toutes les excuses sont bonnes pour pas faire de ménage
Moi – As-tu jeté l’emballage?
Père – Non, au cas où tu voudrais faire du bricolage.

Voici la suite de ma palpitante série où je vous montre les choses qui trainaient sur mon cell.
Cette semaine, on regarde des photos!




Catégorie « architecture-bâtiment-construction-graphique-moderne »







Catégorie « l’internet c’est pour les chats »






Catégorie « les beautés de la nature partout autour de nous »







Catégorie « nourriture cubiste-géométrie mangeable »



Et finalement, après avoir supprimé toutes ces photos et notes, est-ce que mon cellulaire marche mieux?
Non.
Mais maintenant au moins, je le vois lorsque quelqu’un m’appelle.
Mon cellulaire est vieux. Oh qu’il est vieux!

Il m’a été donné par ma mère, lorsqu’elle a changé le sien, et il s’agit de mon premier téléphone intelligent. Je pense que c’est un iPhone 4. Je pense que je l’ai depuis trois ans, ou peut-être quatre. Avant ça ma mère l’a utilisé deux ans peut-être. Tsé, il a au moins cinq ou six ans de vie, et les années Apple c’est pire que les années de chien. En fait, mon téléphone a 84 ans je pense.

Alors bien entendu, sa vieillesse, jumelée à (la prétendue) obsolescence programmée de la technologie, fait en sorte qu’il a beaucoup de difficulté le pauvre. Difficulté dans le genre de, je ne reçois aucune indication lorsque quelqu’un m’appelle, juste un « un appel manqué » deux minutes plus tard.

Ça fait pitié mon affaire!

Donc, dans une optique de purification, j’ai fait du ménage sur mon cell. Il était plein, et j’ai posé l’hypothèse que c’était une grande cause de son problème. La semaine prochaine on regardera certaines photos que j’ai archivées, mais pour le moment, perdons-nous dans les diverses notes que je prends.

Ce qui suit est un buffet de pensées qui se voulaient de la potentielle matière première à un texte, un poème, une blague, une chanson, etc.


*


Je déteste me brosser les dents en même temps que quelqu’un, car ça devient un concours de qui se les brosse le plus longtemps pour montrer qu’il a une meilleure hygiène dentaire.



J’ai une certaine misanthropie, mais pas assez pour porter des lunettes de soleil en dedans.



J’efface mes larmes au liquid paper
Parce qu’elles sont permanentes et bleues



Je déteste les tartares. C’est pas parce que tu as pris cinq minutes pour couper mon steak en petits morceau que je vais payer plein prix. T’avais juste à le sacrer dans la poêle et me le faire cuire!



S’exhiber le contenu c’est parfois plus gênant que s’exhiber le contenant.



La vie c’est comme une partie de Tetris. Tu travailles pour mettre des choses en ordre, en ligne, et ça disparaît dès que c’est fait. Et faut toujours que tu continues….



Pourquoi les gens boivent du thé avec le petit doigt levé? C’est moins stable sur la tasse.



Mon ami Rockstar choisi une table à côté des toilettes pour un dîner
Rockstar – Je suis surpris que tu ne mentionnes pas mon choix de table.
Moi – Ben oui, j’y ai pensé, mais j’essaie de changer, de m’élever un peu dans mon niveau, mais mon entourage fait tout ce qu’il peut pour me rabaisser à mon niveau actuel!
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