Promenons-nous dans les bois...
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On
peut remercier le Ciel qu’on soit encore l’hiver, sinon les gens de la SÉPAQ
seraient profondément déçus de la baisse d’achalandage dans les parcs de la
province cette semaine (hum, baisse ou hausse d’achalandage? Faudrait se
questionner… Mais surtout, est-ce que ça veut dire que je devrais ajouter
quelques pages noires à mon carnet d’autographes, si jamais je rencontre
quelqu’un qui écrit à l’encre blanche?)
Donc
oui, c’est cette semaine que la chanson « Promenons-nous dans les bois,
pendant que le loup n’y est pas » a pris un tout autre sens dans le cœur
de bien des gens. On peut se questionner sur les conclusions à tirer de cet
événement. On peut parler de vie privée, de fair-play
du vedettariat, d’homophobie, d’exhibitionnisme, d’opportunisme journalistique,
de mensonge, mais je dois me questionner sur la pertinence de tous ces sujets.
On
ne peut pas changer le désir des gens à une vie privée.
On
ne peut pas changer le désir de certaines personnes à vouloir se faire du
capital sur le dos des autres.
On
ne peut pas changer l’orientation sexuelle des gens.
On
ne peut pas changer l’instinct de protection des gens face à des accusations.
Tout
ce que ça démontre, c’est que dans la vie, quand tu as un personnage à jouer,
tu ne devrais jamais choisir
celui de « la personne parfaite ». Avec la petite famille parfaite et
heureuse qui fait la une des magazines pour parler de ton bonheur parfait et de
ton chien parfait et de ton emploi parfait.
Premièrement,
je ne sais pas vous, mais moi je ne fais aucunement confiance à quelqu’un qui a
l’air immaculé. C’est ÉVIDENT qu’il cache quelque chose. Ça se peut juste pas
et c’est une lâcheté intellectuelle profonde que de croire le contraire. Au
mieux il pue des pieds, au pire il en a tué dix pis il a fait une soupe.
Deuxièmement,
c’est épuisant de toujours être parfait (faites-moi confiance, je le sais). La
quantité de travail qu’il faut mettre pour AVOIR L’AIR parfait est
astronomique. Alors vraiment, l’analyse coût-bénéfice est pas compliquée à
faire.
Mais
surtout, troisièmement, ça finit toujours par chier. Ou, dans le cas qui nous
occupe, ça finit par sortir…
(Pause
pour apprécier la subtile blague d’exhibition)
Alors,
assumez votre Jennifer Lawrence intérieure. Parlez abondamment de vos
flatulences et trébuchez en public devant des centaines de milliers de gens!
C’est un comportement qui fait gagner de nombreux prix! Ou faites comme moi et
clamez haut et fort vos envies meurtrières pour vos collègues de classe.
Mais
surtout, OH MON DIEU, revenez-en, c’est juste une petite crossette! C’est pas
supposé être une honte pour lui et sa famille. N’importe quelle famille
fonctionnelle réagirait en faisant « Yo dude, t’es juste con
là! C’pas grave! Viens ici que je joue avec moi-même! »
Sales
puritains!