Pop-corn, partage et ptérodactyle

/
1 Comments
Babe m’a écrit un beau jour : « J’ai fait un cauchemar, j’ai rêvé qu’on allait voir le film Jurassic World et que je criais au meurtre… »

Finalement elle n’a pas crié.
Spoiler alert!

*

C’était une chaude journée de juillet, beaucoup trop chaude à mon goût, et Babe m’avait donné rendez-vous à son bureau. Nous avions une soirée de réservée, pour refaire connaissance (on s’était tellement négligé depuis le début de l’année!). Rien n’avait été prévu, juste qu’on passait la soirée ensemble.
On fait ça nous autres parce que vive la spontanéité tsé!
Toutefois, vu le mercure plus agressant qu’un étudiant en sciences sociales expliquant la différence entre végétarien et végétalien, j’avais comme agenda caché d’aller au froid. En effet, durant l’été, l’air climatisé est mon meilleur ami (dites pas ça à l’héritier svp).

Après une marche d’environ une demi-heure exécutée dans des conditions atroces (je sympathise avec la sorcière d’Hansel & Gretel), nous arrivâmes à son appartement. Bien entendu, on crevait là-dedans! Je mis mon plan à exécution, et Babe ne fut pas difficile à convaincre : cinéma ce fut. Elle proposa un film québécois douteux, encore plus douteux sur un grand écran à 15$ le billet, et après un défilement rapide de la liste, la seule option valable, qui méritait d’être vue sur un écran géant, fut bien sûr, le sujet de son cauchemar. J’ai dû mettre un peu plus d’efforts à la convaincre du choix, mais elle finit par accepter. Toutefois, le film était dans moins de quarante-cinq minutes, il fallait faire vite! Au diable le souper paisible!

Arrivés au cinéma, nous nous enfilâmes chacun un hot-dog dans le fond de la gorge, avec moins de dix minutes avant le début du film et je me mis en ligne pour acheter du pop-corn. Le pop-corn est primordial lors d’une visite au cinéma, car voici mes motivations à aller au cinéma :

Pop-corn
55%
Compagnie
25%
Film
15%
Extra-beurre
5%

Bref, j’irais voir à peu près n’importe quel film avec à peu près n’importe qui, et tant que j’aurais du pop-corn, je serais satisfait.

Babe me dit : Tu prends quel format? Je vais pouvoir t’en voler un peu? Je lui répondis que bien sûr elle pourrait en prendre, et je le pensais vraiment. J’ai aucun problème avec le partage de nourriture.
Sur papier.
Parce que quand j’ai vu sa main s’approcher de mon sac, de mon précieux pop-corn plein de beurre… j’avais vraiment le goût de la jeter aux Vélociraptors…

Mais je l’ai pas fait, j’ai été gentleman.
En période de pause d’ingestion, je déposais même le sac à angle, pour qu’elle puisse piger dedans plus aisément.
Ça a pris tout mon contrôle, mais je sais que le partage est une bonne chose, surtout avec des gens qu’on aime.

Finalement, sans grande surprise, j’ai réussi à passer au travers de mon grand sac, tel que le démontre cette photo. Il était délicieux, rien à voir avec le pop-corn à micro-onde!


Et ceci est comment j’ai mangé du pop-corn pour me sauver de la canicule, ou plutôt comment je suis allé au cinéma… en tout cas! La morale de cette histoire est : extra beurre!




Voir aussi

1 commentaire:

Présenté par Blogger.