Nouvelle année, vieille face

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Bienvenue à la mi-janvier!
J’espère vous avoir donné assez de temps pour reléguer vos résolutions de changement aux oubliettes. Rien ne change, le changement c’est faux, c’est un leurre, vous allez mourir comme vous êtes, faites-vous à l’idée!

Manifestement, moi, je n’ai pas changé. Je n’ai pas perdu ce rafraîchissant pessimisme qui fait partie de ma marque de commerce!

Et avant que vous posiez la question, Carrie Fisher est morte, alors tsé, comment voulez-vous vivre des bonnes fêtes après ça?!

C’est tout ce que j’ai à dire sur 2016. C’est terminé, fini, mettons ça derrière nous. Pourquoi obséder sur les déceptions du passé, quand on devrait se préparer à accueillir les déceptions du futur!

J’ai de grandes nouvelles à vous annoncer!

Je travaille actuellement sur pas un, pas deux, mais TROIS projets « d’envergure ». Compte tenu de cette charge de travail beaucoup trop grande, même pour un génie créatif comme moi, je dois espacer mes billets sur ce charmant blogue. Je suis conscient que ça va à l’encontre de tous les principes de création d’un fanbase : offrir de la récurrence, de la constance, un rendez-vous ponctuel prévisible, mais bon, va falloir vivre avec j’imagine! Si jamais dans quelques années vous me voyez dans la rue, sale, avec d'horribles chaussures, vous pourrez dire que le 15 janvier 2017 aura été le point de départ de cette déchéance humaine.

Je garde ces projets secrets pour le moment, histoire de me donner une porte de sortie si jamais ça ne mène nulle part, mais si jamais vous faites partie de mes 4 superfans, vous pouvez cibler printemps, automne, hiver comme zones d’excitation.  (Ces cibles sont à titre estimatif seulement, aucune personne de « l’équipe » de Contre le bonheur n’est responsable de délais dans ces estimations. En fait, aucun membre de l’équipe n’est responsable. En fait, il n’y a pas d’équipe, il n’y a qu’une probable schizophrénie non diagnostiquée, comme le reste de mes maladies mentales. Merci de votre attention.)

Donc, tout ça pour dire que, aux 2-3 semaines vous devriez avoir des nouvelles de moi. Je sais, vous allez vous ennuyer, mais des fois c’est bien un peu de distance. Comme ça on s’ennuie un peu et quand on se voit on a plus de plaisir. N’avez-vous pas retenu que c’est la rareté qui crée la valeur!

De toute façon, j’ai donné de l’argent à un jeune pour qu’il s’achète de la drogue cette semaine, alors je suis indéniablement devenu une mauvaise influence pour vous.

« Euh, Alexandre, tu as dit plus haut que rien changeait! Comment peux-tu être devenu une mauvaise influence? »

Ah faites pas votre fin-fin là! Et j’aime bien que vous ayez collé sur ça plutôt que sur mes allégations de complicité toxicomaniaque. Voici l’histoire, vous verrez qu’il n’y a qu’une seule conclusion logique à toute cette affaire.


*
Je revenais chez moi un soir, et ma route me fait passer devant un supermarché. Marchant vers moi, un jeune homme. Il m’arrête.

« Hey s’cuse as-tu 50¢? Je voulais m’acheter un pâté à la viande, mais les taxes ont augmenté et il me manque 50¢. »

Ayant pris un thé avec mon ami Rockstar dans l’après-midi, j’avais une petite poignée de change dans ma poche.

« T’es chanceux, j’ai potentiellement du change », lui réponds-je.

Je fouille, et sors ma main.

« Tiens, prend 1$! », lui dis-je en lui tendant le dollar.

« Hey merci, joyeuses f… *bafouillage* heu b-bonne année! »

Et il continue son chemin.
*


Maintenant, analysons ceci avec notre œil de verre à la Columbo.

Il y a définitivement trois éléments qui clochent ici :
a)      Les taxes n’ont pas augmenté récemment.
b)    Ses souhaits semblaient confus et relativement inappropriés en cette période, insinuant donc un possible « état second ».
c)   Il n’a pas rebroussé chemin pour retourner à l’épicerie, mais a continué de marcher en direction opposée.

J’ai donc bien évidemment donné de l’argent à quelqu’un pour qu’il puisse se procurer de la drogue. C’est la seule chose qui a pu se produire, je ne vois d’autres explications.

Mais voyons ça positivement. J’ai une âme généreuse. Surtout lorsque je fouille dans mes poches en me disant « heyyyy c’est n’importe quoi son histoire lui, je devrais lui donner de l’argent juste pour le fun. »

J’espère que si jamais vous le voyez dans la rue, sale, avec d’horribles chaussures… je ne serai pas à côté de lui.

Et pour finir, félicitations pour cet excellent répandange d’abrasifs dans ma rue. J’ai même plus besoin de mes crampons… not! (si les blagues de « not » sont bonnes pour Trump, sont bonnes en calvaire pour moi, ok!? »


Joyeuses f… *bafouillage* heu b-bonne année!


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