Avons-nous une vie en confinement?
Vous avez lu le titre, vous cherchez la réponse.
La voici : Non.
Ok, bonne semaine tout le monde!
En début d’année, lorsque je me
suis assis virtuellement avec mon amie Paquetville pour profiter d’une
après-midi de création/discussion, je m’étais donné comme objectif de
ressusciter mon blogue après une année 2020 très peu remplie. J’ai mis ça sur
mon plan annuel. Oui, j’ai un plan annuel, et non il n’est pas sur Excel. Je
sais, c’est surprenant. (J’ai le goût de le mettre sur Excel là…)
Mais ce que je n’avais pas
anticipé, c’est qu’après une année de confinement ma vie s’est écrasée dans une
routine qui me rend heureux, mais qui est très peu événementielle. Genre, pas
un bon mix pour recommencer à nourrir régulièrement un blogue.
Tout ça pour dire, voici comment
je fais ma vaisselle :
Premièrement, c’est très
important d’attendre d’avoir une quantité intéressante de vaisselle. Si on
débute ce processus, il faut que ça en vaille la peine. « Oui, mais ne
serait-ce pas plus efficace de la faire au fur et à mesure? » Oui. Ce le
serait. Prochain point.
Deuxièmement, on fait couler
l’eau. L’idée ici est d’atteindre un équilibre entre l’eau froide et l’eau
chaude qui fait en sorte que votre main ne fondera pas sous un jet bouillant,
mais pas trop froide non plus, car on veut que les résidus de nourriture
disparaissent. En effet, ici on voit l’une des rares différences entre la
vaisselle et l’être humain. On vante régulièrement les mérites d’une douche
froide pour stimuler la circulation sanguine, le focus, et tous ces mots
d’influenceurs santé sur Instagram qui nous harcèlent avec leurs muscles, mais
pour la vaisselle, l’eau froide ça ne fait pas. Allez savoir!
Puis, on ajoute du savon à
l’outil de nettoyage. Certains apprécient les éponges, moi je préfère une
guenille. Ou, comme dit Lopez : « On dirait que t’as une
débarbouillette pour laver ta vaisselle ». Sacré Lopez! Le choix du savon
est propre à chacun. Personnellement, j’aime bien un savon qui a une odeur
légère, mais qui est dur sur la graisse. Un savon le plus grossophobe possible
quoi, car la graisse c’est mal. Demandez à ce qui était jadis mon 6-pack.
Ensuite vient la mécanique
délicate de frotter sa vaisselle avec l’eau de température adéquate, ainsi que
le savon. Ici, on doit faire attention à la technique selon l’objet que vous
lavez. En effet, un verre ne se lave pas de la même façon qu’une assiette. Pour
plus de détails, vous pouvez envoyer 4,95$ pour recevoir le premier numéro de mon
nouveau fascicule « Lave ta vaisselle ». Vous recevrez une éponge en
cadeau! L’idée de base est de déloger les taches tenaces et résidus de
nourriture. Si vous avez besoin d’aide, rappelez-vous l’allure qu’avait votre
vaisselle avant que vous mangiez. C’est cet état que l’on recherche.
Pour terminer, on rince le savon.
Oui, on rince le savon. Pas question qu’il reste des petites bulles lors de
l’essuyage. Votre nourriture goutera le savon si vous faites ça. Ensuite, on
place la vaisselle mouillée de côté et on l’essuie avec un linge qui a une
bonne capacité d’absorption. Idéalement vous devriez avoir acheté des linges à
vaisselle il y a cinq ans, que vous n’avez pas utilisé, mais que vous lavez à
chaque semaine avec le reste de vos vêtements pour les préparer. Ça leur donne
une souplesse et ça épuise les fibres de toutes leurs petites impuretés et
bouloches. On n’aime pas les impuretés. On cherche toujours la pureté. Surtout
la pureté des gênes. Pour plus d’informations, vous pouvez envoyer 4,95$ pour
recevoir le premier numéro de mon nouveau fascicule « L’eugénisme pour
tous, mais surtout pour ceux qui le mérite ».
Maintenant la question : que
fais-je si ma vaisselle ne se place pas sur le côté? Vous pouvez la déposer à
plat, ça peut aussi faire l’affaire.
Et voilà, c’est comme ça que je
fais ma vaisselle.
Hey, c’est le fun ma vie hein!