dimanche, mars 15, 2015

Promenons-nous dans les bois...

On peut remercier le Ciel qu’on soit encore l’hiver, sinon les gens de la SÉPAQ seraient profondément déçus de la baisse d’achalandage dans les parcs de la province cette semaine (hum, baisse ou hausse d’achalandage? Faudrait se questionner… Mais surtout, est-ce que ça veut dire que je devrais ajouter quelques pages noires à mon carnet d’autographes, si jamais je rencontre quelqu’un qui écrit à l’encre blanche?)


Donc oui, c’est cette semaine que la chanson « Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n’y est pas » a pris un tout autre sens dans le cœur de bien des gens. On peut se questionner sur les conclusions à tirer de cet événement. On peut parler de vie privée, de fair-play du vedettariat, d’homophobie, d’exhibitionnisme, d’opportunisme journalistique, de mensonge, mais je dois me questionner sur la pertinence de tous ces sujets.

On ne peut pas changer le désir des gens à une vie privée.
On ne peut pas changer le désir de certaines personnes à vouloir se faire du capital sur le dos des autres.
On ne peut pas changer l’orientation sexuelle des gens.
On ne peut pas changer l’instinct de protection des gens face à des accusations.

Tout ce que ça démontre, c’est que dans la vie, quand tu as un personnage à jouer, tu ne devrais jamais choisir celui de « la personne parfaite ». Avec la petite famille parfaite et heureuse qui fait la une des magazines pour parler de ton bonheur parfait et de ton chien parfait et de ton emploi parfait.

Premièrement, je ne sais pas vous, mais moi je ne fais aucunement confiance à quelqu’un qui a l’air immaculé. C’est ÉVIDENT qu’il cache quelque chose. Ça se peut juste pas et c’est une lâcheté intellectuelle profonde que de croire le contraire. Au mieux il pue des pieds, au pire il en a tué dix pis il a fait une soupe.

Deuxièmement, c’est épuisant de toujours être parfait (faites-moi confiance, je le sais). La quantité de travail qu’il faut mettre pour AVOIR L’AIR parfait est astronomique. Alors vraiment, l’analyse coût-bénéfice est pas compliquée à faire.

Mais surtout, troisièmement, ça finit toujours par chier. Ou, dans le cas qui nous occupe, ça finit par sortir…

(Pause pour apprécier la subtile blague d’exhibition)

Alors, assumez votre Jennifer Lawrence intérieure. Parlez abondamment de vos flatulences et trébuchez en public devant des centaines de milliers de gens! C’est un comportement qui fait gagner de nombreux prix! Ou faites comme moi et clamez haut et fort vos envies meurtrières pour vos collègues de classe.

Mais surtout, OH MON DIEU, revenez-en, c’est juste une petite crossette! C’est pas supposé être une honte pour lui et sa famille. N’importe quelle famille fonctionnelle réagirait en faisant « Yo dude, t’es juste con là! C’pas grave! Viens ici que je joue avec moi-même! »
Sales puritains!

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