Bon centenaire!
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Ceci est le centième texte à
être publié sur ce blogue.
Centième!
C’est quelque chose.
Le plus honteux c’est que je
n’ai pas vraiment d’inspiration pour ce texte.
Normalement, quand tu célèbres
un anniversaire, tu fais juste te pointer quelque part et les gens te parlent
et « célèbrent » avec toi. T’as pas à préparer quelque chose.
D’ailleurs, parlant de ça, je
déteste me faire chanter bonne fête. Particulièrement le moment de malaise
après les trois ou quatre premières secondes où on ne fait qu’attendre que la
chanson termine. On n’est quand même pas pour embarquer et se chanter
« bonne fête à moi! » Alors ça commence toujours de la même
façon :
-Durant le premier
« bonne fête » de la chanson, là où tout le monde se synchronise, on
fait une face de surprise, un sourire, un « awww » semi-gêné.
-Durant le deuxième
« bonne fête », on l’assume, on a une fierté. Ouais c’est ma fête,
vous devez m’obéir aujourd’hui!
-Durant le « bonne FÊte,
bonne fête » avec la note plus haute, premièrement on écoute 75% des gens
manquer la note, ensuite on se dit que ça serait le temps que ça achève.
-Durant le dernier
« bonne fête », on se croise les bras et on essaie de retenir nos
« OK c’est beau là » pour ne pas faire de peine aux gens qui sont
juste heureux de nous chanter bonne fête, en attendant que ça finisse
Lorsque la chanson termine, on
est irrité, on maudit le fait qu’on ait vieilli, on trouve que nos invités
chantent mal, mais on feint un bonheur en applaudissant avec les pauvres sots
qui se sont déplacés spécialement pour l’occasion. Laissez le cadeau sur la
table et partez.
Mais revenons au sujet qui
nous préoccupe.
J’aurais une histoire à vous
conter, mais ça n’aurait pas vraiment de lien avec le centenaire.
Je pourrais vous faire une
liste de 100 choses, mais là, 100, c’est beaucoup trop!
Un poème? Je ne suis pas
certain. Ça serait une acrobatie d’homonymes de « cent »,
« sans » et « sens ».
Alors aujourd’hui, ayez
simplement une pensée pour vos accomplissements personnels. Félicitez-vous et
donnez-vous une petite tape dans le dos. Parce que si on m’avait dit que je me
rendrais à 100 textes de publiés, je ne pense pas que je l’aurais cru
Je ne sais pas si vous êtes
comme moi, mais j’ai plutôt tendance à toujours regarder vers l’avant et
ignorer un peu le chemin que j’ai parcouru pour me rendre où je suis.
Aujourd’hui, on prend un moment pour se tourner la tête.
Bon centenaire à vous tous!